Écologie : la vaisselle réutilisable dans les fast-foods
Cela ne vous aura certainement pas échappé, le premier janvier dernier entrait en vigueur l’un des axes de la loi AGEC : l’interdiction de l’utilisation de vaisselle en plastique dans les restaurants.
Malgré les coûts de mise en place ainsi que la réticence de certaines enseignes, cette mesure s’applique dans une démarche écologique nécessaire qui permet de diminuer drastiquement les déchets et le gaspillage alimentaire de la restauration rapide française. On vous explique tout !
Droit agroalimentaire : la loi AGEC
Votée en 2020, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire est une loi « nécessaire pour transformer notre économie linéaire en une économie circulaire ». Son objectif principal ? Limiter puis mettre fin à tous types de gaspillage. Pour cela, cette norme juridique prévoit 10 grands axes et différentes dates buttoirs.
Tout d’abord, la loi AGEC vise à supprimer de nombreux objets en plastique afin d’en limiter la production et le gaspillage. Ainsi, ces produits à usage unique ont peu à peu disparu des rayons de supermarché, tout comme les emballages de certains fruits et légumes.
La loi prévoit aussi de mieux informer les consommateurs afin de valoriser le tri les déchets plastiques et électroniques. Elle limite aussi le gaspillage des invendus alimentaires, l’impact environnemental de certaine filière, telle que celle du textile, et de lutter contre l’obsolescence programmée.
C’est dans ce contexte qu’en janvier 2023 est entrée en application la mesure suivante : « Fin de la vaisselle jetable dans les restaurants, notamment les fast-foods, pour les repas consommés sur place ». D’après le ministère de l’écologie, cette dernière permettrait d’éviter 200 000 tonnes de déchet chaque année, soit 20 milliards d’éléments de vaisselle jetable.
Il est donc intéressant de notifier qu’à travers cette loi, c’est toute l’industrie agroalimentaire qui a un rôle à jouer dans la mise en place d’une économie circulaire.
Les enjeux écologiques de la food business
La food business a donc un rôle primordial dans la lutte contre le gaspillage et le dérèglement climatique. Elle doit s’adapter aux problématiques écologiques et mettre en place des solutions innovantes à tous les niveaux de fabrication : de la production des matières premières à la distribution des produits alimentaires finis.
Les entreprises de la food doivent donc toujours se réinventer afin de s’adapter à un marché en constante évolution.
Dans le cas de la loi AGEC, les fast-foods ainsi que les restaurateurs indépendants doivent ainsi réduire leurs déchets plastiques en investissant dans la vaisselle réutilisable. Mais ces mesures nécessitent aussi la mise en place d’une réflexion autour des quantités préparées afin de limiter le gaspillage alimentaire.
La loi AGEC a demandé beaucoup d’investissements financiers, de temps et d’effort aux entreprises de la food business. Mais elle s’inscrit dans une démarche nécessaire qui réduit drastiquement l’impact de l’industrie agroalimentaire sur la planète.
Et bien que certaines enseignes de fast-food contestent toujours la mise en place de ces normes, d’autres restaurants prennent à coeur la lutte et sensibilisent leur clientèle aux enjeux écologiques de notre alimentation.
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