Food Designer
On le désigne également sous le nom de “designer culinaire”… Le Food Designer est le magicien des photos qui font saliver Instagram (mais pas que). Trêve de plaisanterie : le Food Designer a vocation à rendre un produit culinaire visuellement attractif. Il s’agit donc d’un professionnel de l’esthétisme. À ne pas confondre, toutefois, avec le photographe culinaire, qui se chargera de prendre les fameux clichés.
Le rôle du Food Designer
Le rôle du Food Designer est relativement vaste. De fait, en fonction de la mission à laquelle il se dédie, le Food Designer peut travailler pour le compte d’une entreprise agroalimentaire développant un nouveau produit… Tout comme il peut venir en soutien d’un artisan culinaire souhaitant valoriser ses créations.
Dans le premier cas, le métier de Food Designer va peu ou prou s’apparenter à celui de chef de produit : il va, en effet, contribuer à la création, au développement, puis à la mise en valeur de l’offre. Ici, le Food Designer peut apporter son expertise sur le produit, comme sur l’emballage qui sera élaboré pour lui.
Dans le second cas, le Food Designer accompagne le plus souvent un chef dans la manière de présenter au mieux ses plats.
Quoi qu’il en soit, l’objectif demeure le même : rendre l’objet de ce travail visuellement séduisant pour les consommateurs.
Les missions du Food Designer
De façon plus prosaïque, le travail du Food Designer se divise généralement en trois parties distinctes :
- l’esthétisme ;
- la fonctionnalité ;
- la symbolique.
En effet, il ne suffit pas de rendre un produit joli pour que celui-ci rencontre le succès – notamment dans le cadre du développement d’un produit de grande consommation.
L’attractivité de ce dernier dépend également de sa fonctionnalité et de son packaging.
Prenons l’exemple des burgers. Aussi appétissants soient-ils, si leur dégustation tourne au chemin de croix, ils ne rencontreront pas le succès escompté.
C’est la raison pour laquelle un Food Designer doit tenir compte des caractéristiques propres à chacune de ses créations. Dans l’exemple précité, les burgers se destinent généralement à une consommation sur le pouce, pour laquelle le client ne dispose pas nécessairement de couverts.